Tourisme et balades en Haut-Pays

Téléchargez cette carte reprenant une sélection des plus belles promenades balisées en Haut-Pays.

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+ Samedi 4 septembre : départ à 9h30 du "Chalet du garde" - Chemin du "Caillou qui bique"

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+ Une belle découverte à faire quand vous le souhaitez ou retrouvez-nous le dimanche 19 septembre, à 10.00 heures, Place de la Mairie à La Flamengrie (France)

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et ICI la carte

+ Une petite balade à faire quand vous voulez ou retrouvez-nous le dimanche 26 septembre, à 10.00 heures au Syndicat d'Initiative (Place de ROISIN)

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Randonnées à volonté

La région offre des dizaines et des dizaines de kilomètres de sentiers et de chemins de promenade.


➜ Certains circuits ont été fléchés (en jaune) par le Royal Syndicat d’Initiative du Haut-Pays.

➜ Le Parc Naturel des Hauts-Pays offre une palette de promenades (Natura 2000, etc.) et en a assuré le fléchage.

➜ Le Circuit des pierres Verhaeren (autour de l’Espace Emile Verhaeren).

➜ Le RAVeL. (voir plus loin)


➜ Un sentier de Grande Randonnée (le GR 129 J) qui serpente Le Parc Naturel des Hauts-Pays est traversé d’Ouest en Est notamment par Angreau, Onnezies, Montignies-sur-Roc, Fayt-le-Franc, Athis et Blaugies. Toutes ces promenades balisées se trouvent sur une magnifique carte éditée par le Parc Naturel des Hauts-Pays et le Royal Syndicat d’Initiative du Haut-Pays, avec l’Institut Géographique National (IGN).
En vente au prix de 5,00 € et intitulée Carte de Promenade – Balades en Hauts-Pays (disponible au Syndicat d'Initiative, chez nos partenaires et chez les distributeurs des produits IGN).

➜ Les communes proposent parfois, elles aussi, des promenades téléchargeables sur leur site web.

➜ De même, le Conseil Général du Département du Nord propose certaines promenades balisées qui débordent sur le territoire belge. Ces fiches peuvent être téléchargées sur www.cdt-nord.fr

➜ D’autres infos peuvent aussi être obtenues auprès de Sauvegarde des Voies Lentes et du Patrimoine Naturel (svlpn.canalblog.com) (065/77.75.00). Les Randonneurs Transfrontaliers(randodour.skynetblogs.be) (0473/82.22.23) pour des promenades hebdomadaires en groupe.


Le RAVeL sur la ligne 98A

Depuis peu, le Réseau Autonome des Voies Lentes (RAVeL) s’est étendu vers le Haut-Pays. Le Ministère de la Région Wallonne réhabilite les anciens chemins de halage, tracés vicinaux ou ferrés en voies de pénétration douce et les transforme en nouveaux chemins de promenades réservés aux piétons, cyclistes et cavaliers. Le trafic motorisé y est interdit. Ici, il s’agit de l’ancienne ligne de chemin de fer 98a qui de 1882 à 1961 assurait le transport des voyageurs et des marchandises de Dour à Roisin. A l’heure actuelle, l’aménagement est terminé de Dour jusqu’à l’entrée dans le bois d’Angre. La dernière partie, qui rejoint le quartier de l’ancienne gare de Roisin-Autreppe, devrait l’être dans un avenir proche. Si elle n’est pas encore aménagée totalement, elle est néanmoins praticable.



Le tourisme en Haut-Pays - Une très vieille histoire

Beaucoup croient que le développement du tourisme dans la région du Haut-Pays est relativement récent, pouvant être situé au milieu du XXe siècle en même temps que l’amélioration des conditions de travail et le début des congés payés mais ce serait oublier deux choses importantes : la création de la ligne de chemin de fer Dour – Roisin - Cambrai et Théodore Bernier.

(Théodore-Antoine Bernier (1843-1893) était voyageur de commerce pour la maison d’édition montoise Hector Manceaux mais aussi archéologue à Angre et père de l’artiste-graveur Charles Bernier (1871-1950), prix de Rome en 1891.)

En effet, en 1886, soit quatre ans après l’ouverture de cette fameuse ligne de chemin de fer, Théodore Bernier publie le «Guide du Touriste au Caillou-qui-Bique et à la grotte d’Angre» Par Théodore Bernier – 1886 – Ed. Hector Manceaux R. des Fripiers, 4 à Mons. 66 pages. Dans cet ouvrage l’auteur invite les touristes à venir par le train et à descendre soit au point d’arrêt d’Angreau qui se trouvait dans le bois soit à la gare de Roisin afin de découvrir non seulement le Caillou-qui-Bique mais également la grotte d’Angre (aujourd’hui inaccessible) découverte, par hasard par quelques jeunes, le dimanche 18 novembre 1883. Théodore Bernier va s’employer à la protéger du vandalisme et surtout à la mettre en valeur.

Le texte de la première page du guide traduit d’ailleurs très bien toute la détermination du promoteur : Grotte d’Angre Près du Caillou-qui-Bique à 10 minutes de la gare de Roisin sur la ligne de chemin de fer de Dour à Cambrai Le bois d’Angre est l’un des endroits les plus pittoresques de l’ancien comté de Hainaut. On y trouve le fameux rocher connu sous le nom de Caillou-qui-Bique, et l’on vient d’y découvrir une grotte naturelle, espèce de caverne d’une grande étendue creusée dans le calcaire et recouverte de stalactites et de stalagmites ; l’accès en est très facile et n’offre aucun danger pour les visiteurs. Cette grotte sera visible les dimanches, lundis et jeudis de une heure à 6 heures du soir, à partir du 5 avril 1885. Le prix d’entrée sera de 50 centimes le dimanche et de un franc les autres jours.

Les élèves des établissements d’enseignement au nombre de vingt pourront visiter cette merveille à prix réduit, la même faveur sera accordée aux Sociétés musicales de la Belgique et du Nord de la France qui voudront donner des Concerts sur le kiosque érigé à proximité.

N.B. – Pour visiter la grotte en dehors des jours indiqués, on devra le dire d’avance au directeur M. Théodore Bernier, Archéologue à Angre et garantir une recette de cinq francs. Dans ce premier guide touristique de notre histoire (la Belgique n’existe que depuis une trentaine d’années), Bernier présente également le bois d’Angre, ses propriétaires successifs, les antiquités préhistoriques et gallo-romaines découvertes à Angre et dans les environs, ainsi que la description du drame du 26 juin 1826 qui vit trois jeunes filles d’un pensionnat de Roisin et leur maîtresse se noyer dans un gouffre de la Grande Honnelle. Cet événement est, depuis lors, resté bien ancré dans la mémoire collective.

Après cet épisode culturel, le tourisme va changer et après la seconde guerre mondiale le public a besoin de se délasser, de vivre ou de revivre. C’est par milliers, venus essentiellement du proche Borinage, qu’ils déboulent chaque dimanche dans les guinguettes du plateau de Bargette ou les estaminets environnants pour s’oxygéner et danser au son de l’accordéon au cœur du bois après avoir escaladé le Caillou-qui-Bique et pique-niqué au bord de la Grande Honnelle. Pensez à la chanson en patois borain («Au Cayau qui Bique») de Flora Leturcq, cette comédienne et chanteuse boraine née en 1909. A l’heure actuelle, les lampions se sont éteints, on parle maintenant de Haut-Pays, et très nombreux sont encore les visiteurs qui profitent de ce merveilleux cadre naturel.