Haut-Pays ou Hauts-Pays ?

Tantôt au pluriel, tantôt au singulier, l'appellation "Haut(s)-Pays" désigne une région sur la superficie de laquelle les avis aussi divergent...

Pour simplifier, disons que notre Syndicat a voulu garder la désignation qui fait historiquement référence parce qu'elle désigne simplement, dans sa globalité, une zone géographiquement d'une altitude plus élevée que celles qui l'entourent (Bassin de la Haine et Borinage). Pour les mêmes raisons, "notre" Haut-Pays s'étend alors naturellement au-delà de la frontière: le vert Bavaisis présentant, grosso modo, des caractéristiques géographiques assez comparables au territoire belge concerné.
Ce qui explique que nous entendons promouvoir non seulement l'ensemble de l'entité honnelloise, mais aussi Audregnies, Baisieux (entité de Quiévrain), Blaugies et Petit-Dour (entité de Dour) et les villages français ayant avec nous une frontière commune. Sans pour autant pratiquer la moindre exclusive...

En revanche, le Parc Naturel qui nous englobe officiellement depuis le 20 juillet 2000 intègre la notion de "Hauts-Pays", préférant ainsi un pluriel qui se justifie mieux par l'extension qu'il implique.
En effet, d'une superficie de 15 700 hectares, il déborde largement le "Haut-Pays" défini ci-dessus pour s'étendre vers Colfontaine (bois du même nom), Frameries (Sars-la-Bruyère, Noirchain, Eugies) et toute l'entité de Quévy. Une étendue jugée indispensable à sa création même, mais qui conserve néanmoins une identité rurale indéniable.
Alors, "Haut-Pays" ou "Hauts-Pays"?

Allons! tranchons le débat par une boutade qui fera sans doute l'unanimité: en tourisme comme en oenologie, ce n'est point l'étiquette qui assure la qualité du cru!

A la bonne santé de notre/nos région(s).